La gardienne de but internationale ivoirienne Fatim Bamba s’épanouit dans son club de l’Olympique de Marseille. Très heureuse de sa situation actuelle, elle aimerait cependant militer pour de nouvelles améliorations dans le championnat féminin de Côte d’Ivoire, notamment la diffusion des matches.
Pour 225foot, la joueuse de 24 ans s’est confiée sur ses objectifs tout en dévoilant son expérience.
Interview exclusive
Bonjour, pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?
Je suis née en île de France, dans le 94 à Créteil, et je suis la dernière d’une fratrie de 6 enfants. J’ai 24 ans, j’ai commencé le football à l’âge de 7 ans avec les garçons à Choisy-Le-Roi, puis je suis partie jouer à Vitry-sur-Seine avec les filles. Ensuite, je suis passée par le Paris FC et l’ES SEIZIÈME avant de rejoindre l’Olympique de Marseille grâce à une détection.
Racontez-nous comment se passe votre aventure à l’Olympique de Marseille ?
Mon aventure au sein de l’Olympique de Marseille se passe pour le mieux, que ce soit avec le staff ou mes coéquipières. Tout se passe bien, on a fait un très bon début de saison. J’espère continuer sur cette lancée toute la saison.
Vous avez connu votre première convocation en équipe nationale en juillet 2023, comment avez-vous vécu cet événement ?
Oui, en effet j’ai eu la chance de jouer pour la Côte d’Ivoire. C’était un événement très spécial pour moi, c’est une fierté de jouer pour mon pays. Cela a toujours été un rêve de jouer pour ce magnifique pays et j’aimerais remercier le staff de la Côte d’Ivoire de m’avoir fait confiance.
Quelle comparaison faites-vous entre le football français et le football ivoirien en ce qui concerne le niveau des joueuses et l’encadrement technique ?
Je pense que le football ivoirien se développe très bien et qu’il faut laisser le temps faire les choses. Que ce soit dans le football européen ou africain, on avance bien. Les championnats sont compétitifs et il y a un encadrement technique présent.
Selon vous, y a-t-il des choses à améliorer dans le football ivoirien ?
Si je vois des choses à améliorer dans le football féminin ivoirien, ce serait la diffusion des matchs du championnat car j’aimerais beaucoup regarder les matchs. Ce week-end il y avait l’ASEC contre FC Inter que j’aurais bien aimé voir.
Quels sont vos objectifs ?
Mes objectifs seraient de retrouver la sélection ivoirienne le plus rapidement possible et montrer que la Côte d’Ivoire est une très grande nation, ainsi que remporter des trophées avec mon pays.
Avez-vous un dernier mot à faire passer ?
Je remercie toutes les personnes avec qui j’ai pu jouer, ainsi que mes différents entraîneurs et les supporters. Grâce à vous je suis là où j’en suis aujourd’hui. Je remercie également le staff médical de prendre soin de moi lorsque je suis blessée. Merci à ma famille et mes amis de toujours me soutenir, d’être là pour moi et de croire en moi. Merci à mon agent Nabil, qui est bien plus qu’un agent mais comme quelqu’un de ma famille. Le découragement n’est pas ivoirien.