Fraîchement arrivé à Istanbul Basaksehir, Christopher Operi s’apprête à relever un nouveau défi en Turquie après son passage au Havre. L’international ivoirien parle en exclusivité à 225foot de son adaptation, de ses ambitions avec son club et des Éléphants.
Bonjour Christopher, félicitations pour ton nouveau contrat à Istanbul Basaksehir ! Qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre ce club ?
Bonjour 225foot, C’est un bon club structuré ici en Turquie et qui joue l’Europe chaque année, c’est ce qui m’a poussé à venir ici. Malheureusement, je me suis rapidement blessé, mais aujourd’hui, je me suis remis et je me sens de mieux en mieux.
Tu arrives dans un nouveau club en pleine saison, quel bilan fais-tu de ton passage au Havre ?
Je fais le bilan d’une belle expérience au Havre, c’est un club pour lequel je suis reconnaissant, car j’y ai beaucoup appris, tant sur le plan humain que sur le terrain. J’ai vécu la montée et beaucoup d’autres souvenirs qui resteront gravés en moi. Je sentais que le cycle au Havre se terminait pour moi et que j’avais besoin d’un nouveau challenge. Cette opportunité s’est présentée, donc je l’ai saisie.
Tu retrouves le numéro 21 à Istanbul. Que représente pour toi ce chiffre ?
Tout à fait, le 21, c’est le numéro avec lequel j’ai débuté ma carrière professionnelle à Châteauroux. C’est comme un petit clin d’œil pour le chemin parcouru et pour la suite à venir, qui s’annonce excitante avec des défis à relever, toujours dans la continuité de mon évolution.
Quels sont les objectifs que tu t’es fixés avec ton nouveau club ?
Avec mon club, c’est très clair : se qualifier en Europe pour la saison prochaine.
En mars, tu retrouveras les Éléphants pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. As-tu des appréhensions ?
Non, je n’ai aucune appréhension concernant la sélection. Que du bonheur de pouvoir retrouver le pays et défendre nos couleurs. Nous avons des objectifs élevés, nous sommes attendus et nous devons être prêts.
Tu comptes sept sélections en équipe nationale depuis tes débuts en juin 2024. Que retiens-tu de tes six premiers mois avec les Éléphants ?
Ce que je retiens de mes six premiers mois en sélection, sincèrement, c’est la manière dont tout le staff, le groupe et l’ensemble du pays m’a bien accueilli. C’est ce qui fait que je m’y sens à l’aise. C’est un honneur d’être appelé en sélection.
Salaire de Christopher Operi, statistiques, records et plus
Je pense aussi à la ferveur qu’il y a, c’est incroyable ! Mon premier match à Bouaké, dans une ambiance de feu, c’était inoubliable. Ça n’a rien à voir avec ce qu’on peut retrouver en club, c’est une force supplémentaire quand on doit jouer à domicile.
Je sens qu’il y a un vrai groupe soudé avec lequel on peut réussir de grandes choses. Il y a énormément de qualités, mais ça ne fait pas tout. À nous de faire le nécessaire et de constamment nous remettre en question, individuellement et collectivement, pour apporter le meilleur à chaque sélection et atteindre nos objectifs.
As-tu un dernier message à faire passer aux supporters ?
Si j’ai un message à faire passer, ce serait de les remercier pour leur soutien, notamment les messages reçus lorsque je me suis blessé. Surtout, qu’ils continuent à nous encourager comme ils le font toujours. On aura besoin d’eux à la maison face à la Gambie !