Après deux années à la tête des Éléphants, Jean-Louis Gasset a quitté son poste suite à la déroute face à la Guinée Équatoriale (0-4). Dans une récente interview accordée à Villes Lumières, l’ancien sélectionneur est revenu sur son passage à la tête de l’équipe ivoirienne.
Le tacticien français peine à digérer de ne pas avoir mené les Éléphants à la victoire en CAN. L’humiliation face au Nzalang National l’a poussé à démissionner, provoquant un électrochoc décisif pour le sacre ivoirien:
Frustré de ne pas avoir vécu cette victoire sur le terrain, j’ai suivi les célébrations de loin. J’ai convaincu de grands joueurs de revenir, mais contre la Guinée Équatoriale, sous pression, j’ai commis une erreur. Après le 4-0, l’atmosphère était lourde. J’ai proposé ma démission, persuadé qu’un électrochoc était nécessaire.
La suite, on la connaît. Malgré les critiques, Jean-Louis Gasset avait inclus dans sa liste deux joueurs blessés, Adingra et Haller, qui se sont révélés décisifs lors de la finale. Il a d’ailleurs tenu à féliciter Emerse Faé pour son titre de meilleur entraîneur africain de l’année:
Adingra ne pouvait pas jouer, je l’ai pris. Haller était blessé, je l’ai aussi pris. J’ai dit qu’on passerait les poules et jouerait les quarts. En finale, centre d’Adingra, but de Haller, ça me suffit. Je n’ai pas gagné, mais eux oui, mission accomplie. Je démissionne, Faé prend la suite. Je lui dis que c’est sa chance, qu’il doit faire des choix forts. Il joue le Sénégal, puis gagne tout. Meilleur entraîneur africain de l’année, bravo à lui.
Entre sa possible présence au match Côte d’Ivoire-Gambie à Abidjan, une première depuis sa démission, et sa lutte pour maintenir Montpellier Hérault SC en Ligue 1, Jean-Louis Gasset a un agenda chargé durant la prochaine trêve internationale.