Dans une interview exclusive avec FootBoom, Lazare Amani revient sur l’été mouvementé qu’il a traversé à l’Union Saint-Gilloise. Le champion d’Afrique explique les raisons de son écart de l’équipe première et les obstacles rencontrés dans sa recherche d’un nouveau défi.
Porté par l’ambition de découvrir un nouveau championnat, l’Ivoirien s’est retrouvé pris dans une tempête médiatique et un bras de fer avec son club:
Le plan était clairement de m’engager dans une nouvelle aventure à l’étranger. J’avais des contacts avec certains clubs belges en début de fenêtre, mais j’ai rapidement fermé la porte, car je souhaitais relever un nouveau défi en dehors de la Belgique. En même temps, les trois ou quatre derniers mois de la saison dernière ne m’ont pas aidé à mettre mes capacités en avant : j’étais instable de la cheville jusqu’au début des playoffs, ce qui m’a empêché de donner le meilleur de moi-même.
Les rumeurs de transfert se sont ensuite multipliées, intensifiant les tensions:
C’était très difficile, car les rumeurs à mon sujet étaient assez accablantes. Je sentais que chaque mouvement que je faisais était interprété par le club à la lumière de ces spéculations. Par exemple, lorsque j’avais une séance d’entraînement moins bonne, certains pensaient que c’était parce que je voulais forcer un transfert. Une série d’événements m’a mis dans une situation très compliquée au milieu de l’été…
Le point de rupture est intervenu début août lorsque l’Union Saint-Gilloise a décidé de le mettre à l’écart du groupe professionnel:
L’entraîneur m’a annoncé que je ne serais pas sélectionné pour les prochains matchs. J’ai essayé de lui expliquer que ma situation n’était pas liée à un quelconque désir de partir.
Aujourd’hui, le joueur semble avoir tourné la page. De retour dans le groupe, il s’est fixé un nouvel objectif : retrouver sa place de titulaire et briller sous les couleurs de l’Union Saint-Gilloise:
Je n’en veux à personne ; chacun a fait son job et tout le monde fait des erreurs. Bien sûr, je voulais partir, mais cela ne s’est pas produit, et j’ai dû l’accepter.